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Les Nouveaux Createurs Commines Paris
Depuis maintenant 7 ans, c’est avec honneur et plaisir que nous partons à la rencontre des créateurs de demain. Cette année et pour la première fois, L’Exception est fier d’être partenaire du jeune salon Les Nouveaux Créateurs. En amont de la 2ème édition de cet événement consacré aux créateurs qui feront la mode de demain, nous avons rencontré Mogany Pichancourt - la fondatrice du salon - et Aubry Couffin – le Responsable de l’accompagnement des créateurs - pour qu’ils nous dévoilent un peu plus leur projet commun.

Comment-êtes vous arrivés à monter Les Nouveaux Créateurs ?

Mogany : Initialement, j’ai un diplôme de styliste et designer styliste mais j’ai pendant longtemps travaillé en tant que styliste photo pour la presse car mon fort était de créer des univers. C’est sûrement pour cela que je me retrouve dans l’événementiel maintenant ! J’ai également travaillé dans le social en faisant des ateliers mode, arts et culture à la Casa Geração Vidigal à Rio, la grande sœur de la CASA 93, une école gratuite pour les jeunes de 18 à 25 ans issus des quartiers prioritaires. L’objectif de ces écoles est l’insertion sociale et professionnelle par la mode.
À un moment donné, j’ai eu envie de concevoir des projets qui avaient plus d’ampleur que des ateliers. Comme j’étais habituée à travailler avec la jeune création, à accompagner le processus créatif et dénicher les talents - c’est ce que je fais depuis des années - j’ai trouvé intéressant de monter un salon entièrement dédié à la jeune création. Un salon qui est à la fois ouvert aux professionnels, aux médias et au public. C’est un format qui n’existait pas, il y a un vrai manque ! Quand ils sortent de l’école, les créateurs sont largués et livrés à eux-mêmes, sans réseau. Ils ne savent pas vraiment comment ça fonctionne. Jusqu’à 10 ans après l’obtention du diplôme, ça peut être assez compliqué. Quand on est jeune diplômé et que l’on monte sa marque, il y a un manque d’aide. Notre objectif est donc de créer un écosystème. On établit des partenariats avec des acteurs qui tournent autour de la jeune création (des concepts stores, des festivals, des écoles et des personnes qui peuvent les aider). Ce format répond à un manque et à la mutation du marché de la mode qu’il y a en ce moment. Le salon permet donc au public de rencontrer directement les créateurs, de pouvoir acheter des pièces qu’ils ne trouvent pas en boutique tout de suite, à des prix de gros.
Aubry : Les créateurs sont contents de se confronter aux clients. Certains vendent déjà leurs collections en boutique mais ils ne sont pas confrontés à leur client final directement. C’est intéressant pour eux qu’ils puissent avoir une critique positive, ou au contraire négative, ce qui les amène à sortir de leur sphère. C’est intéressant aussi pour les particuliers qui peuvent rencontrer et échanger directement avec les créateurs.


D’ailleurs, Aubry peux-tu revenir sur ton parcours ?

Aubry : Initialement, j’ai fait une licence d’expertise comptable. Au terme de celle-ci je me suis posé des questions. J’ai toujours été passionné par la mode mais je n’ai jamais senti que j’avais cette fibre créative. J’ai donc décidé de faire un master de management des métiers de la mode. Tout de suite, je me suis intéressé à la jeune création et ai travaillé pour de jeunes marques comme Six et Sept puis Wanda Nylon. C’est là que j’ai réellement découvert l’univers des start-ups. J’ai ensuite travaillé pour Lemaire pendant 2 ans en tant que responsable de la production. Mais mon attrait pour la jeune création était toujours présent et j’ai par conséquent mis à profit ce que j’avais appris pour me mettre à mon compte. Je suis maintenant consultant en production et développement de prêt-à- porter et accessoires avec une clientèle exclusivement constituée de jeunes créateurs.


Sous quel format accompagnez-vous les créateurs ?

Aubry : La sélection s’est faite fin juin. Depuis la sélection, nous les rencontrons et essayons de comprendre clairement leur projet : qui sont-ils, où en sont-ils dans le développement de leur projet, qui visent-ils, où veulent-ils aller, etc. C’est vraiment un accompagnement personnalisé, et nous réalisons autant de rencontres que nécessaire. On identifie également des problématiques générales et on organise des workshops s’adressant à tous les créateurs sur des thématiques précises. L’objectif est vraiment qu’ils soient prêts pour le salon mais aussi pour l’après salon.
Mogany : On fait vraiment un amont, un pendant et un après salon. L’idée est de créer une communauté ; nous avons gardé contact avec les créateurs de l’année précédente et garderons contact avec ceux de cette année. Nous restons à l’écoute pour leur donner des contacts, des informations diverses, les aider, les conseiller, etc.

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drones Les Nouveaux Createurs Salon
Vous mettez aussi en avant la dimension sociale…

Mogany : Oui, la dimension sociale ressort dans le salon à travers notre sélection. On essaie d’avoir une sélection avant-gardiste et alternative, avec une vraie proposition novatrice, que ce soit au niveau esthétique, au niveau technique ou au niveau éthique. On souhaite que toutes les marques que l’on sélectionne soient engagées sur un point ou un autre.
Aubry : Au fur et à mesure des rencontres, nous réalisons que beaucoup de créateurs ont déjà intégré ces notions en faisant attention au sourcing, en faisant de la récupération ou en faisant eux-mêmes leurs pièces. Ils ont cette démarche humaine, écologique et sociale qui est intéressante et dans le cœur de leur structure de marque.
Mogany : Pour la 1ère édition, nous avions d’ailleurs organisé une table ronde avec les papesses de la mode engagée : Isabelle Quéhé qui a créé l’Ethical Fashion Show, Hélène Sarfati-Leduc du French Bureau , Nadine Gonzales qui allait ouvrir la Casa 93 , Sakina M’Sa qui a ouvert le concept store Front de Mode et Adèle Rinck d’ ECO TLC .


Quelles sont les missions du salon ?

Mogany : Il y en a plusieurs. La première est la découverte des créateurs. Cette année, nous avons également poussé la programmation artistique et musicale pour élargir les domaines créatifs présentés. Pendant 2 jours et demi, il va y avoir plusieurs showcases, performances et défilés. La seconde mission du salon est l’accompagnement, le soutien et la promotion des créateurs. Ce sont des points profondément ancrés dans le projet du salon.
Aubry : C’est vraiment un événement transdisciplinaire. C’est un événement de mode avant tout mais il y a toute la création artistique au sens plus large avec le côté visuel et sonore.
Mogany : Oui, il y a aussi de plus en plus de créateurs hybrides qui ne rentrent plus uniquement dans la case « créateur de mode » mais qui proposent de la performance, de la vidéo, de l’édition…


Quelles sont vos perspectives d’évolution quant aux salons ?

Mogany: Le but premier est bien sûr de faire perdurer ce salon. Nous sommes une association à but non lucratif avec une dizaine de bénévoles derrière. L’objectif est de trouver des financements (mécénat, subventions, sponsors) pour continuer et se développer, notamment sur la scène internationale. Nous sommes très contents car cette année des créateurs viennent de partout alors que l’année dernière, nous avions une sélection franco-française. Nous allons avoir un pop-up store de jeunes créateurs sud-coréens, on a également conçu une exposition en partenariat avec l’Institut du Monde Arabe et Fashion Forward Dubai autour des jeunes créateurs du monde arabe. Il n’y a plus de cases mais il n’y a plus de frontières non plus. Il faut maintenant réfléchir dans une logique globale donc le but est de continuer à s’ouvrir sur le monde et d’accueillir de plus en plus de créateurs internationaux. Par la suite, pourquoi ne pas exporter le salon dans d’autres pays et continents ?


Aujourd’hui est-ce qu’il y a un truc qui fait le succès d’un créateur ou pas selon vous ? Il y a des règles ?

Aubry : Il n’y a pas de règles à proprement parlé mais il est assez facile d’identifier les raisons d’un succès et celles d’un échec. Lors des entretiens, il est intéressant de se rendre compte que les créateurs ont des idées claires et savent ce qu’ils veulent, ce qui est primordial ! Mais paradoxalement, ils ont du mal à avoir un discours efficace sur leur marque, à s’identifier réellement et à se positionner. Ils apportent à la mode un modèle souvent novateur qui se positionne à contre-courant d’un modèle plus archaïque et traditionnel, ce qui peut être compliqué à exprimer. En somme, on peut parler d’innovation sur plusieurs plans et notamment celui-ci.


Un conseil, du coup, pour les jeunes créateurs ?

Aubry : L’important est de savoir qui l’on est et de pouvoir mettre des mots dessus. Il est normal que les créateurs aient envie d’exploiter leur créativité à travers divers projets et directions, mais cela peut être dangereux. Les premières collections proposées sont des collections ADN, elles permettent de savoir qui vous êtes, où est-ce que l’on doit ou non vous attendre. L’envie de créer ne doit pas se faire au détriment du besoin de se structurer.
Mogany : Oui, il y a énormément d’envie au début. Beaucoup de jeunes créateurs que nous rencontrons ont très envie de monter leur marque mais c’est parfois trop prématuré. Il faut bien se préparer avant. Il faut murir, apprendre qui l’on est, ses domaines de compétence, où on veut aller, faire des benchmarks, etc. Cela permet de savoir ce que l’on veut et peut faire par rapport à ses compétences, sa personnalité, ce qui existe.
Aubry : On remarque souvent que les créateurs ont l’idée qui constituera l’essence de leur marque, et vont s’enfermer puis la travailler. Finalement, les réponses sont souvent à l’extérieur et on les obtient en parlant à d’autres créateurs, professionnels de la mode ou un public même extérieur à ce milieu. Il faut vraiment se confronter à d’autres points de vue, c’est un élément essentiel dans la construction du projet.
Mogany : C’est d’ailleurs une des raisons d’être du salon. Nous l’ouvrons à tout le monde : médias, professionnels, grand public mais également créateurs. Cela permet aux créateurs que nous présentons comme à ceux qui viennent sur le salon de se confronter à ce qui se fait et de discuter avec des potentiels partenaires commerciaux, clients, etc.

RENDEZ-VOUS LE 15 & 16 SEPTEMBRE 2018 AU 17 RUE COMMINES, 75003 PARIS POUR DECOUVRIR UNE SELECTION DE CREATEURS AVANT-GARDISTES ET UNE PROGRAMMATION INEDITE AU SALON LES NOUVEAUX CREATEURS !
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