L’Exception part à la rencontre de ses clients. Aujourd’hui, nous rencontrons Claire Touzard, écrivaine et cliente chez L'Exception


claire touzard l

L’Exception : Peux tu te présenter ?
Claire :
Je m’appelle Claire Touzard, je suis autrice et scénariste, anciennement reporter.

Tu as écrit deux livres, le premier, Sans Alcool, a été un best seller. Comment expliques tu ce succès ?
Claire :
C’est la magie des livres, c’est que l’on ne sait jamais vraiment. Ce livre, c’est un carnet de sevrage d’alcool. J’ai arrêté l’alcool il y a trois ans maintenant. J’ai commencé à écrire semaine après semaine sur mon arrêt d’alcool, après vingt ans à boire beaucoup.

Dans ce livre, j’ai tout remis à plat : j’ai été très honnête, spontanée ; c’est peut être ce qui a plus aussi. La sobriété parle au gens, d’autant plus que beaucoup de gens l’ont lu pendant la période du confinement : c’était une façon de retourner à l’essence des choses.

Le livre parle de sobriété, de mon rapport à l’alcool, mais aussi de mon rapport au matérialisme. Pendant cette période, j’avais besoin de retrouver quelque chose de plus vrai. À l’époque, j’avais plusieurs casquettes : j’étais rédactrice en chef dans un magazine de mode masculine, et j’étais grand reporter sur des sujets de société. C’était un peu confondant, je travaillais sur des sujets lifestyle puis des sujets très lourds, il y a un grand écart entre ces deux mondes : c’était assez étrange de vivre dans cette ambivalence. Avec ce livre, il y a eu un véritable changement dans ma vie.

Tu penses que ce livre a aidé des gens ?
Claire :
J’ai reçu un raz de marée de messages. Pendant les signatures, des gens de tous les âges sont venus me voir : les fêtards de vingt ans comme les personnes plus âgées qui boivent depuis des années. Malheureusement, l’addiction est quelque chose d’assez universel. Selon moi, il faut en parler librement, mettre un visage dessus, cela fait du bien à tout le monde.

Ton deuxième livre, sorti à la rentrée littéraire en septembre, parle du milieu de la presse féminine. Peux tu nous en parler ?
Claire :
Quelque part, c’est un prolongement de mon premier livre. Lors de ma réflexion sur la sobriété, j’ai commencé à réfléchir à mon rapport à la consommation. Je suis quelqu’un de facilement dépendant, que ce soit les réseaux sociaux, les achats, les objets…

Lorsque l’on est dépendant, on a forcément un manque à combler. Ça m'a amené à réfléchir à mon rapport à la consommation et à l’univers de la mode, que j’ai fréquenté. C’est un questionnement sur le matérialisme, qui découle de notre modèle capitaliste.

Ce grand écart dont j’ai parlé plus tôt, je l’évoque dans ce livre. C’est une réflexion sur le néo-libéralisme, et la façon dont il est difficile d’incorporer une pensée de sororité et de féminisme dans une société en permanente compétition où l'individualisme prime. Il y a quelque chose d’assez violent là-dedans. Les belles valeurs que nous prônons se heurtent à notre système actuel.

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Tu as complètement changé de métier. Quelles différences as-tu remarqué ?
Claire :
De façon surprenante, le métier d’écrivain n’est pas aussi calme et solitaire qu’il n’y paraît. Il y a un rythme rapide et parfois oppressant, assez semblable à celui du rédacteur en chef. Il y a beaucoup de temps de promotion, de prises de paroles en public, on doit aussi se confronter aux réseaux sociaux en permanence.

Évidemment, l’écriture d’un livre, la temporalité n’est pas la même, c'est un temps plus long. Mais on ressent aussi une certaine pression, on doit respecter certains timing. Il faut parfois savoir casser ce rythme pour prendre de meilleures décisions.

Est ce que le style de l’écrivain.e, c’est forcément le col roulé noir, ou est ce que tu as un style particulier ?
Claire :
J’aime beaucoup m’habiller. C’est ma grand-mère qui m’a transmis cet amour de la mode et des vêtements. C’est important pour moi d’être élégante, même si je travaille chez moi.

Je dirais que j’ai un style plutôt boyish, d’ailleurs je m’habille plus chez les hommes que chez les femmes. Je n’aime pas la mode cintrée, je suis plus fan des vêtements avec beaucoup de volume. J’adore les pantalons, les chaussures, et j’aime mes grands classiques comme Paraboot et APC.

Tu es cliente de L’Exception, quelles sont les marques que tu aimes bien chez L’Exception ?
Claire :
J’adore L'Exception Paris, Patagonia (c’est surtout mon conjoint qui est fan), Paraboot, APC, Carhartt… J’aime vraiment les marques au style workwear. J’ai aussi beaucoup emprunté au style californien : chez eux, l’important, c’est d’être relax !

Quand je m’habille, je fais en sorte d’avoir une base assez brute, simple, que je mixe avec des pièces plus modes. D’ailleurs ce style assez “tradi”, il revient aujourd’hui : l’outdoor et le workwear font leur grand retour.

J’apporte également une grande importance à la traçabilité de mes vêtements, c’est pour cela que je regarde les caractéristiques éco-responsables et éthiques des marques sur le site avant de faire mes achats. La traçabilité, c’est l’une des choses les plus importantes selon moi. Je ne veux plus consommer de la fast fashion, pour moi c’est l’enfer. Il faut apprendre à acheter moins et acheter des pièces qui durent. On peut faire tellement de tenues avec les pièces qu’on a déjà dans notre placard !

Comment s’est passée ton expérience chez L’Exception ?
Claire :
Très bien. J’ai toujours commandé en ligne et me suis fait livrer chez moi à chaque fois, cela s’est toujours bien passé.


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Pour suivre Claire sur instagram : @clairetouzard

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